André Gauthier : d’une mondialisation à l’autre. I. La première mondialisation (1901-1914). a. De la première à la seconde révolution industrielle. i. Les héritages. D’abord dans les « pays noirs » (charbon) mais après partout à la recherche de main d’œuvre abondante, marché. Veille de la guerre : USA, Allemagne et France fournissent 85% des productions mondiales de charbon et d’acier. ii. De nouvelles énergies de nouveaux produits. iii. De nouvelles méthodes de travail. Taylor et l’OST appliquée par Henry Ford dès 1913. iv. Les progrès des transports et des communications. Conquête de l’Ouest, Ford T (1908) et TSF. v. Les transformations de l’agriculture. b. Le triomphe du capitalisme. vi. Le libéralisme économique. Dow Jones en 1884. Système capitaliste : expression économique du libéralisme politique, hostile à l’intervention de l’Etat. Gold Standard. vii. La concentration. Konzerns, zaibatsu, trusts et holdings (horizontale ou verticale). viii. Les crises cycliques. Ne trouvent plus leur point de départ dans l’agriculture mais dans l’industrie : écart entre offre et demande deviennent internationales. ix. L’intervention de l’état. Sherman Act en 1890 : antitrust puis Clayton Act de 1914. Premiers systèmes d’assurance sociale. c. l’émergence d’une société nouvelle. x. L’évolution de la population. Réduction mortalité grâce à baisse natalité malthusienne + MO plus nombreuse grâce à meilleure productivité. xi. Le problème social. Ségrégation bourgeois/ouvriers. xii. l’essor du socialisme. American socialist party en 1901, SFIO 1905, SPD en 1875. Division entre réformistes et révolutionnaires : l’Internationale mais victoire des nationalisme dans la guerre. xiii. les progrès du syndicalisme. Vise à améliorer les conditions de travail, pas à la révolution (sauf CGT