Andy wharol
Petit-neveu et fils adoptif de Jules César, il arrive au pouvoir dans les proscriptions et les guerres civiles qui suivent l'assassinat de ce dernier puis l'élimination de ses propres rivaux. Il parvient à laisser à la postérité l'image du restaurateur de la paix, de la prospérité et des traditions. Par son ami et conseiller Mécène, son règne est caractérisé par une floraison remarquable des arts et des lettres, valant au « siècle d’Auguste » de rester une référence culturelle mythique.
Pour ce qui est de son apparence, on peut se référer à l'historien romain des ier et iie siècles, Suétone, et à son ouvrage Vie des douze Césars : « Auguste était d'une rare beauté, qui garda son charme tout le long de sa vie […] Ses yeux étaient vifs et brillants ; il voulait même faire croire qu'il y avait dans son regard une autorité divine et, comme il le fixait sur quelqu'un, il aimait à lui voir baisser la tête, comme ébloui par le soleil3 ». Cependant, Auguste est également valétudinaire.
Auguste est né à Rome sur le mont Palatin, sous le nom de Caius Octavius, le même nom que son père Gaius Octavius. On lui donne dans son enfance le surnom de Thurinus (soit en l'honneur de la ville d'origine de ses ancêtres, Thurii, soit en l'honneur d'une victoire de son père à proximité de cette ville, peu après la naissance de son fils4). Son père appartient à une famille de l'ordre équestre importante mais peu connue ; il est gouverneur de la province de Macédoine jusqu'à sa mort en 59 av. J.-C. Sa mère, Atia Balba Caesonia, est la nièce de Jules César1.
Après l'assassinat de Jules César aux ides de mars (le 15 mars) 44 av. J.-C., alors qu'il est encore à Apollonie, il décide de rentrer à Rome pour