Anesthésie générale

C’est un état contrôlé et réversible d’inconscience, accompagné d’une perte des réflexes de protection pharyngo-laryngés et de l’impossibilité de répondre de façon appropriée à une stimulation physique ou à une commande verbale

I. Indications et contre-indications :

1. Tableau

Réalisées pour diminuer les indications de confort

Indications liées à l’état général du patient
∙ Conditions comportementales empêchant toute évaluation et/ou traitement bucco-dentaire à l’état vigile après échec de tentatives de soins au fauteuil
∙ Nécessité de mise en état buccale lourde et pressante avant thérapeutique médico-chirurgicale spécifiques urgentes (ex : carcinologie, cardiologie, …)
∙ Limitation de l’ouverture buccale (trismus) interdisant un examen ou un traitement immédiat
∙ Reflexes nauséeux prononcé (et chez qui le MEOPA n’a pas donné de résultat concluant)
Indications liées à l’intervention
∙ Interventions longues, complexes, regroupement de plusieurs actes en une même séance (ex : polycaries du biberon)
∙ Etat infectieux loco-régional nécessitant d’intervenir en urgence (ex : cellulite diffusée)

Indications liées à l’anesthésie locale
∙ Contre-indications avérées de l’anesthésie locale, cad allergie confirmée par un bilan d’allergologie et contre-indications spécifiées dans l’AMM (ex : porphyrie)
∙ Impossibilité d’atteindre un niveau d’anesthésie locale suffisante après des tentatives répétées au cours de plusieurs séances
Contre-indications
∙ Risques anesthésiques majeurs : évaluation nécessaire du bénéfice – risque
∙ Refus du patient et/ou des parents ou du représentant légal

2. Indications :

En pratique, pour poser l’indication de l’AG, le praticien doit suivre une démarche raisonnée qui comporte en premier lieu une analyse exhaustive et la situation
Elle est basée sur une évaluation de chacun des paramètres décisionnels qui sont cliniques et radiographiques mais aussi familiaux et sociaux
Cette analyse sera suivie d’une