ANGLAIS JOURNAL D UN SOLDAT
Aujourd’hui je suis arrivé au front, dans un camion de soutien aux troupes. Ici, il fait froid. Dès lors que je suis arrivé, je ressens du dégout. Le paysage est complètement détruit. Je me trouve actuellement dans la tranchée la plus éloignée du no mans land. On dit que les autres tranchées sont encore plus étroites que celle-là. Nous entendons déjà des coups de feu, ainsi que des cris. La peur m’envahit déjà, mais il est temps de dormir.
05/02/1917
Second jour dans les tranchées. Je suis terrifiés, je n’ai pas fermé l’œil cette nuit, le froid m’en empêchait. Ce matin, nous avons mangé … des patates. Mais nous avons besoins de plus pour être en forme, car aujourd’hui, sous ordre du commandant, nous allons évoluer pour aller dans la seconde ligne de tranchées. Il est plus dur de survivre la bas, en effet, nous entendons déjà des obus tomber, ce n’était pas le cas hier. Ce soir, nous devons aider les médecins à récupérer les blessés sur le no man’s land.
06/02/1917
Troisième jour dans ce lieu qui semble être l’enfer. Je n’ai pas mangé de la journée, je me sens faible Nous nous rapprochons de plus en plus des lignes ennemies, tout en restant à couver dans nos tranchées. Plus nous avançons, plus les coups de feu et les tirs d’obus se font proches. La mort est de plus en plus présente. Comme la peur. Un tir d’obus a fait s’écrouler une partie de la tranchée, tuant 2 de mes camarades. Je me trouve donc coincé a côté de deux cadavres, un tas de terre bouchant un coté de la tranchée.
08/02/1917
Cinquième jour dans ce lieu satanique. Hier, j’étais trop débordé à apporter mon soutiens aux troupes de première ligne que je n’ai pu écrire. Ici, il ne faut pas être claustrophobe. A vrai dire, il ne faut pas être humain pour vivre ici. Apres 24h sans manger, j’ai enfin pu trouver du ravitaillement. Autour de moi, la mort emporte mes camarades 1 par 1. Principalement des morts causées par des obus. Pour ma part, un débris volant ma un peu coupé le dos, rien de