Anglais
Le 21 mars, les militants du PAC s’activèrent dans tout le pays les militants du PAC immobilisèrent les transports en commun bloquant les banlieusards dans leur township. Ces derniers furent alors nombreux à venir manifester pacifiquement leur colère devant le commissariat pour y brûler leurs documents d'identités
Sharpeville était un township calme qui avait échappé à l’influence de l’ANC et n’avait jamais participé à aucun des grands mouvements anti-apartheid des années 19503. Pour cette raison, un poste de police avait été construit en son centre du township comprenant une petite trentaine d’agents permanents. Le 21 mars, des centaines de gens se regroupèrent autour de ce poste de police. Se sentant vite dépassé, débordés et barricadés dans leur petit immeuble, les quelques policiers du poste reçurent des renforts des brigades de Vanderbijlpark et de Johannesburg. Le commandement du poste de police n’avait pour seule consigne que de disperser la foule des manifestants mais celle-ci comptait maintenant entre 3 000 à 5000 personnes. Trois chars furent dépêchés du township tandis que des avions effectuaient des survols pour tenter de pouvoir ainsi impressionner et disperser pacifiquement la foule. Celle-ci formant par endroit une masse compacte était composée, pour l’essentiel, de femmes, d'enfants, de personnes âgées, des ouvriers et des employés. Les rires et la bonne humeur de ceux-ci fut pris par la police pour de l’agressivité à son égard et de la provocation. Une ligne de