INTRODUCTION

L’Angola, dont la capitale est Luanda, est le septième pays d’Afrique par sa superficie : le pays s’étend sur 1 246 700 km2, y compris l’enclave de Cabinda (7 270 km2) située au Nord de l’embouchure du Congo, entre la république du Congo et la République démocratique du Congo. L’Angola est une république gouvernée par un parti unique, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Ce mouvement, d’orientation marxiste léniniste, a été fondé en 1956. Le pouvoir du MPLA a été contesté par plusieurs partis dont le principal était l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (U.N.I.T.A), fondée en 1966 par Jonas Savimbi. L’affrontement entre ces deux partis a fait sombrer L’ANGOLA dans une tragédie la plus longue et la plus pathétique de l’époque contemporaine. L’exceptionnelle durée du conflit, les enjeux économiques, l’intervention des grandes puissances, le jeu des alliances et les dérives mafieuses, ont bouleversé ce pays de l’Afrique australe, aujourd’hui exsangue bien que potentiellement très riche. c’est précisément cette richesse alimentée par des ressources importantes de pétrole et de diamant qui constitue le nerf de cette guerre civile atypique.
Cependant, après la mort du leader de l’U.N.I.T.A JONAS SAVIMBI principal opposant d’une paix qui exclurait l’U.N.I.T.A, peut-on parler d’une paix en Angola ? La fracture ethnique ponctuée par la guerre froide a jeté l’Angola depuis 1975 dans une guerre civile sans merci. les principaux belligérants n’étaient autres que l’U.N.I.T.A parti rebelle et le MPLA parti au pouvoir. Par ailleurs, la mort de JONAS SAVIMBI chef de l’U.N.I.T.A réputé pour son refus des accords de LUSAKA n’a pas arrangé la situation en Angola. Ni les dirigeants Angolais ni les militants de l’U.N.I.T.A qui tirent encore profit de la guerre n’ont encore manifesté une volonté réelle pour la paix.