Anilmus
Le droit pénal prévoit aussi le dol spécifique, qui sont les mobiles du crime : la jalousie, la vengeance, le profit, etc. La Cour de cassation rappelle ainsi fréquemment que « les mobiles ne peuvent être retenus par les juges du fond autrement que pour l'application de la peine »
[...] Les crimes les plus graves étant l’homicide prémédité, le parricide et l’empoisonnement. Inspirés par les principes de la Déclaration des Droits de l’Homme et de Citoyen de 1789, les rédacteurs du Code pénal de 1810 ont distingué le meurtre simple et les meurtres aggravés comprenant : le parricide,, l’assassinat, l’infanticide, l’empoissonnement ainsi que le meurtre en concours avec d’autres crimes ou délits. Il créa surtout la qualification d’homicide involontaire à l’article 319, c’était alors un délit correctionnel punissable d’une peine d’emprisonnement de 2 ans maximum. [...]
[...] L’hypothèse, en l’absence d’animus necandi serait celle de violences volontaires. En effet, il y aurait bien eu un acte positif de violence constitutive de l’infraction mais pas dans le but de donner la mort. B. La théorie du crime impossible abandonnée au profit de l’animus necandi Dans le cadre de l’infraction d’empoisonnement, deux éléments constitutifs étaient exigés : l’auteur des faits devait avoir connaissance du caractère mortel des substances et connaissance de l’acte d’administration de ces substances. En l’absence de précision des