Animaux et tombes
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Les sites du deuxième Age du Fer en Gaule septentrionale sont divers : habitats, sanctuaires, nécropoles et tous livrent des ossement animales. Souvent il s’agit des déchets culinaires, des os fragmenté provenant d’animaux découpés. Pourtant dans les rites funéraires, l'homme et l'animal se montrent, plus qu'ailleurs, étroitement liés. Les restes osseux humains et animaux sont associés dans une même structure ; et cette proximité physique nous fait prendre alors conscience de la connexion spirituelle qui lie l'homme à l'animal. Les Gaulois sont des peuples qui ont gardé une longue tradition orale et sont enregistré dans l’histoire notamment par les auteurs classique gréco-romaine. Le nom même, Gaule est donné par les Romains au territoire habité par une population Gaulois celtique, qui s’étend aux actuels territoires de la France, Belgique, Luxemburg, les parties ouest sur la rive du Rhin des Pays-Bas, Suisse, Allemagne et la vallée du Pô, en Italie actuelle. La plus extensive description que nous avons de la Gaule avant la conquête romaine provient du Commentarii de Bello Gallico, par Caius Julius César. Dans une brève description César parle des funérailles des Gaulois et leur attachement avec les a animaux. César, Guerre de Gaules [6,19] « Les funérailles, eu égard à la civilisation des Gaulois, sont magnifiques et somptueuses. Tout ce qu'on croit avoir été cher au défunt pendant sa vie, on le jette dans le bûcher, même les animaux … »
Par les analyses de l’archéozoologie aujourd’hui les réalités concernant les animaux dans les pratiques funéraires chez les Gaulois sont très différentes. La description de César n’est pas incorrecte comme l’ont montré les dépôts de petits chiens de compagnie dans sept tombes à Acy Romance, mais il est évident qu’elle s’applique à une partie restreinte de la population.
Dans le rituel funéraire, tous les animaux n'occupent pas la même place et ne se situent pas au même niveau. Le premier rôle souvent invoqué dans les