Anne-flore
Les procès récurrents faits aux 35 heures dont le dernier en date remonte au 2 Janvier dernier, ne sont pas justifié. L’emploi ne s’améliorera certainement pas en travaillant plus longtemps. De plus, les salariés français oeuvrent en moyenne 35,2 heures par semaine, comme la moyenne de la zone euro. Cet article paru dans Alternatives Economiques se penche sur un problème d’actualité : Quelles sont les raisons pour lesquelles il ne faut pas augmenter le temps de travail actuel des français ? Cette réflexion intervient à l’heure où le nombre de chômeurs français n’a cessé d’augmenter, ce n’est pas le moment d’allonger le temps de travail de ceux qui en possède un puisque le nombre de ceux qui en recherche un excède les 4 millions de personnes. L’article se penche ici sur l’analyse des différentes conséquences économique des 35 heures. L’article se décompose en trois parties, une première partie sur la productivité des français, une seconde partie sur la compétitivité-coût des français, et une dernière partie sur les exonérations.
Plusieurs termes clés semblent important à définir :
La productivité : De façon générale, la productivité met en rapport une production et les facteurs qui y ont contribué. Produire davantage en utilisant les même quantités de travail et de capital, ou produire autant avec une moindre quantité de facteurs, représentent ainsi une augmentation de la productivité qui va bénéficier à toute l’économie. La productivité est ainsi au coeur de la dynamique économique. La compétitivité : La compétitivité représente la capacité d’une entreprise, d’un secteur ou d’une économie à faire face à la concurrence étrangère, tant sur les marchés extérieurs que sur son marché interne. Le coût : Un coût désigne une dépense de l’entreprise nécessaire à la réalisation de sa production. C’est une notion fondamentale car elle permet à l’entreprise de fixer les prix de vente de ses produits afin de réaliser un bénéfice.
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