Anne-Josèphe Théroigne est née à Marcourt en 1762, dans une famille paysanne aisée et propriétaire. En août 1789 Anne-Josèphe s’installe à Versailles pour être près de l’Assemblée où elle assiste à toutes les sessions, habillée en amazone. Le 19 octobre, l’Assemblée déménage à Paris, Anne-Josèphe Théroigne suit et ouvre un salon ou les politiciens se rencontrent. La presse royaliste, qui l’appelle désormais Théroigne de Méricourt la ridiculise et l’accable de tous les tords: Elle est accusée d’avoir mené les cruautés du 5 et 6 octobre, quand le peuple a attaqué le palais de Versailles, tandis qu’en réalité elle n’était pas sur place. En janvier 1790 elle fonde, avec Gilbert Romme, son ami et son " directeur de conscience ", la Société des Amis de la Loi qui compte plus ou moins 20 membres où elle est la seule femme. Le but de cette association est d’informer le peuple des travaux de l’Assemblée. Le 31 de ce même mois, Théroigne est la seule à protester ouvertement contre l’idée que la femme est soumise à la protection de l’homme et elle veut même écrire un mémoire à ce sujet. En février 1790, elle doit quitter un groupe de députés avec lesquels elle marchait vers l'Assemblée, non parce qu'elle n'est pas député, comme d'autre participants de ce cortège, mais simplement parce qu'elle est une femme La Société des Amis de la Loi sera déjà dissolue en mars de la même année. Fin Février 1790 elle essaie de se faire admettre au District des Cordeliers,