Anne louis girodet
Dans la capitale il est protégé et aidé par le docteur Trioson, proche ami de la famille. Ce dernier l'adoptera en 1809. En effet, très proche de ses parents ainsi que le montre sa correspondance, Girodet déplore le décès de son père en 1784 et de sa mère en 1787.
Il passe le Prix de Rome une première fois en 1787 où il est disqualifié pour avoir sorti des croquis de l'enceinte de l'épreuve (les candidats ne devant disposer d'aucune aide extérieure durant le concours). Il le retente l'année suivante avec La mort de Tatius et obtient la seconde place. Il en est lauréat en 1789 avec Joseph, reconnu par ses frères.
Il rejoint alors Rome et y peint Le Sommeil d'Endymion et Hippocrate refusant les présents d'Artaxerxès. En 1793, les Français sont exclus des États pontificaux et il quitte la ville éternelle, séjournant dans différentes cités de la péninsule italienne.
Girodet regagne Paris en 1795. Il y peint plusieurs tableaux majeurs dont le portrait de Jean-Baptiste Belley en 1797, Mademoiselle Lange en Danaé en 1799, un portrait de Napoléon Bonaparte, Premier consul en 1802, la Leçon de géographie en 1803, les Funérailles d'Atala en 1808, le portrait de François-René de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome en 1809. Lors du Prix de la Décennie de 1810, Jacques-Louis David est ulcéré lorsque son propre tableau l’Intervention des Sabines est placé en seconde position derrière la Scène de déluge de son ancien élève Girodet.
En 1812 Girodet hérite d'une fortune qui lui permet de se consacrer à l'écriture de poèmes sur l'esthétisme.
À partir de 1813, il participe à la décoration du château de Compiègne en y peignant plusieurs fresques murales.
Les forces de Girodet déclinent sous la Restauration, et la qualité de ses dernières