Annees Noires 1940
1940-1944
A. L’effondrement d’une nation La guerre éclair, engagée le 10 mai 1940, met la France à genoux en six semaines.
1 Les causes de la débâcle une France divisée la peur du fascisme la peur du communisme
esprit pacifiste : souvenirs vifs de la « der des der »
stratégie militaire inadaptée : stratégie défensive héritée de la Grande Guerre – ligne Maginot, «drôle de guerre»
2 Les conséquences de la débâcle
L’exode d’une grande partie de la population civile du Nord, du Nord-Est et de Paris.
1 800 000 soldats français faits prisonniers de guerre
armistice draconien (signé le 22 juin 1940) : occupation (3/5 du pays), découpage
de la zone occupée, annexion par le IIIe Reich de l’Alsace-Lorraine
mise en place d’un nouveau régime politique (l’État français ou le régime de Vichy): le maréchal Pétain nouveau chef du gouvernement (17 juin)
vote des pleins pouvoirs constitutionnels à Pétain (10 juillet 1940 à Vichy) → fin de la IIIe République
B. Que faire ? Collaborer, résister ou survivre ?
1 La Collaboration
Le nouveau régime s’engage dans la politique de collaboration d’État (cf. rencontre Pétain – Hitler à Montoire le 24 octobre 1940, puis discours de Pétain à la radio le 30 octobre)
les maréchalistes : ceux qui, en 1940, font confiance au maréchal Pétain (« Je fais le don de ma personne à la France »), mais qui petit à petit se détournent de lui les pétainistes : ceux qui soutiennent le nouveau régime et sa politique
collaboration d’État : produire, travailler (STO), réprimer (combattre la Résistance), combattre (LVF et SS) et persécuter (arrestation et déportation des Juifs)
la Révolution nationale : projet ambitieux de redresser le pays sur les bases de la « vraie » France
dérive milicienne : dès la fin de 1942 (occupation totale) Vichy prend un caractère policier et terroriste sous l’égide de Pierre Laval, chef du gouvernement, et de Joseph Darnand, chef de la Milice
les collaborationnistes : partis et presse