Pistes de réflexion :1. L’auteure dit qu’elle rejette l’art d’écrire un roman car selon elle pour décrire une vie soumise à la nécessité, elle ne peut pas la romantisé ou l’exagérer. Son rejet de l’art d’écrire un roman se voit dans l’écriture plate de l’auteure, dénuée d’émotions. 2. « La Place » s‘inscrit très bien dans la démarche du « je » impersonnelle. Annie Ernaux décrit la vie de son père en utilisant les techniques de l’autobiographie comme les trois « je » de l’auteure, du narrateur et …afficher plus de contenu…

À travers l’écriture plate de son œuvre elle décrit sa vision de n’appartenir à aucune classe sociale, elle n’utilise pas d’expression du patois normand ni du vocabulaire bourgeois. Annie montre à travers son rapport à la langue son impression d’avoir trahi ses racines. Le père d’Annie considère le langage comme une manière de monter l’échelle sociale. Il croit que l’utilisation du patois le condamnerait à rester paysan. Il refuse de parler patois et fait de son mieux pour parler le français le plus correct. Ceci l’oppose à la mère d’Annie, qui parle le français mais ne refuse pas d’utiliser des expressions du patois et d’autre manière de parler à la mode. Cela montre que la mère est beaucoup plus sociale et à l’aise avec sa place en …afficher plus de contenu…

Après avoir subi le manque dans leur enfance et plus les parents d’Annie souffre de la peur de manquer des biens matériels. 5. L’auteure ne laisse pas de place à l’émotion dans son récit car elle veut décrire la vie de son père et de sa classe sociale de manière factuel, le plus proche de la réalité. Elle décide d’écrire de cette façon car elle considère les émotions comme une partie du genre du roman qui ne convient pas à la « vie soumise à la nécessité » de ses parents.6. « La Place » désigne le problème de classes sociales dans le livre. Dans le récit on apprend comment le transfuge social vers la classe bourgeoise de l’auteure va forger le caractère d’Annie Ernaux. Le titre désigne la dimension sociale du livre.