Annie erne erneaux

1451 mots 6 pages
Annie Erneaux est une écrivaine d’origine française qui naît dans un milieu social modeste. Après la mort de son père , un homme issu du monde rural, l’écrivaine commence le roman « La place » à un caractère autobiographique et le publie en 1983. Dans ce roman, l'écrivaine retrace la vie et la mort de son père. De même, ce livre est composé de l'histoire de son père, de souvenirs de la jeunesse ainsi que de la vie courante de l'autrice. Pourtant, on remarque à plusieurs reprises que l’autrice utilise …afficher plus de contenu…

Comme elle le dit : « J'avais honte, je ne méritais pas tant d'égards , j'allais jusqu'à imaginer une sympathie particulière à mon endroit »(72) Pour la narratrice ,ses manières étaient anormales. Elle se sentait gênée, un peu spéciale. Puisque d’après leur mentalité, cette façon de parler était réservée aux gens supérieurs. Bref, leur classe sociale jouent un rôle important dans leur vie sociale. Elle a influencé leur estime de soi ainsi que la vie socialeFinalement, il est vrai de dire que la honte est plus présente que la joie dans cet extrait. L’écrivaine la décrit subtilement à travers de son père ....Par ailleurs, un rapprochement peut s’établir entre ce livre et le livre du même autre, La …afficher plus de contenu…

Elle le mène à avoir peur d'être jugé sur son éducation et à avoir honte à ne pas savoir « bien » parler. Il en était conscient et cachait cela en évitant les contacts avec les autres. Comme l'autrice l'affirme : « Toujours parler avec précaution, peur indicible du mot de travers d'aussi mauvais effet que de lâcher un pet. » (p.63) En créant un lien de ressemblance grâce à la métaphore entre le mot de travers et un pet , l'écrivaine tente d'exprimer la peur de son père de s'exprimer librement. C'est comme s'il était gêné. Il n'ose pas à aller plus loin dans les conversations avec les personnes qu'il jugeait

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