Antbhologie De La Nouvelle Po Sie N Gre Et Malgache De L S Senghor
Léopold Sédar Senghor, un manifeste de la négritude
Par Thierry Sinda*
Je dédie ce modeste travail pionnier, à la mémoire d’ Aimé Césaire, le Pape de la négritude « qui dans un de ses moments surréalistes automatiques primitifs, créa le néologisme NEGRITUDE qui parce qu’ il surgit du fond de son âme noire, fut ensuite repris en chœur par des millions de bouts de bois noirs enivrés par le son de son tam-tam qui fleure bon le son de l’ Afrique mystérieuse d’ Hier et de Demain. »(1).Par le court messagedédicace suivant qu’ il conçut à mon adresse : « Pour toi et notre Congo, lointain peut-être, mais natal »(2),
Aimé Césaire exhortait, le bon français né sur les bords de la Seine que je suis, et qu’ il avait croisé jeune enfant dans le 13e arrondissement de Paris, à ne jamais oublier le riche héritage de mes dignes ancêtres des Afriques.
Nous lui souhaitons de grandes, vraies et très chaleureuses retrouvailles avec ses amis et ses plus- quefrères de l’ Anthologie dont il était ,jusqu’ au jeudi 17 avril 2008 à 17h - heure de Martinique- le dernier survivant. Dans le cadre du 5e Printemps des Poètes des Afriques et d’ Ailleurs qui s’ est tenu du 2 au
16 mars 2008, le comité d’ organisation du festival a décidé de rendre un hommage appuyé aux 60 ans de la parution de l’ Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache. Dans la communication que j’ ai faite, à des fins de commémoration, de manière allégée à la Société des Poètes français(3) , et de manière plus complète à la Sorbonne(Paris III) dans le séminaire de l’ Ecole doctorale du professeur Jean Bessière, je me suis interrogé sur la possibilité de considérer l’ Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de Léopold Sédar Senghor comme un manifeste de la négritude.
Je vous livre l’ intégralité de ma communication, quelque peu aménagée pour la circonstance, et en raison de l’actualité.
-L’ étude de la négritude au miroir des Ecoles synchronique et