anthologie poetique
L’appel du large
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne sécartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Amer savoir, celui quon tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourdhui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis dhorreur dans un désert dennui !
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal 1857
J’ai choisi ce poème car pour moi il exprime une idée du voyage, de la liberté différente. Dans ce texte on se rend compte, que l’auteur nous dit que l’on soit un aventurier ou quelqu’un qui part pour échapper à son destin, dans tous les cas le monde est pareil partout, et que nous serons toujours les mêmes. Notre image ne changera pas quel que soit le lieu, comme si nous étions prisonniers malgré le fait que nous sommes libres de nos actions.
les poèmes de la classe
"une nuit de juin" de V. Hugo
"liberté" de P.Eluard
"avis" de Paul Eluard
"A un passant" de P.Verlaine
Voyage en train
J'crois que les histoires d'amour C'est comme les voyages en train Et quand j'vois tous ces voyageurs Parfois j'aimerais en être un Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?
Les trains démarrent souvent au moment où on s'y attend le moins Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins Les témoins c'est tes potes qui te disent au-revoir sur le quai Et regardent le train s'éloigner avec un sourir inquiet
Toi aussi tu leur fait signe et t'imagines leurs commentaires Certains pensent que tu te plantes et qu't'as pas les pieds sur terre
Chacun y va de son pronostic sur la durée du