Anthologie sur la souffrance et la melancolie
La Souffrance est un thème souvent utilisé dans la littérature Française. On le retrouve aussi en poésie, grâce à elle on peut exprimer la perte d'un être cher, la solitude ou encore un amour perdu. De nombreux poètes comme Hugo, Baudelaire, Verlaine ou encore Louise Labé l'ont évoquée dans leurs différents recueils. J'ai classé ces poèmes, depuis celui qui exprime le moins de souffrance jusqu'à celui qui nous en communique le plus. Tout d’abord, le premier poème que j'ai choisi est le sonnet "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie" de Louise Labé publié en 1555, il s’inscrit dans la tradition Pétrarque de la poésie amoureuse : c’est un sonnet en décasyllabe à rimes embrassées. Lyrique, ce sonnet a pour sujet l’amour, mais il prend toute son originalité par la variété des émotions, que l’auteur évoque et opère à l’intérieur d‘une forme fixe. A travers ce poème, l'auteur nous donne sa perception de l'amour qui entraîne le sentiment de souffrance . C’est alors que j'ai décidé de vous présenter un autre poème, qui se nomme « Une Martyre », titre évocateur pour un sujet tel que la souffrance. Charles Baudelaire donne un cadre très simple au poème, une chambre ou il développe une physionomie du détail, pour nous plonger un peu plus dans la scène. Alors que l’atmosphère du poème est chaude et étouffante, l’arrivée de cette femme endormie sur le lit provoque un sentiment singulier. Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour comprendre que cette femme, fut servie pour assouvir des plaisirs sexuels mais aussi battue par un homme. Alors que ce poème inspire la mort et la solitude, en partie par l’absence de bruit et de mouvement dans la scène, il inspire aussi à d’autre sentiment prédominent tel que l’amour et les plaisirs coupables qui émanent de cette femme inerte. L’auteur en mélangeant ces sentiments, nous conduit à la souffrance même de cette femme, et généralise