Anthropolgie des lumières
Les Lumières. En entendre parler à tort et à travers nous pousse à nous intéresser à ces grands penseurs philosophes, avocats, scientifiques, hommes de loi ou même économistes, qui furent les fondateurs de nouveaux concepts concernant la conception de l'homme sous le rapport de sa nature individuelle ou de son existence collective, ainsi que sa relation physique ou spirituelle au monde, et ses variations dans l'espace et dans le temps. C'est alors une remise en question totale de l'homme qui se profile.
Ces hommes, aux idées particulièrement novatrices, dues aux révolutions scientifiques en partie crée par Isaac Newton, prennent place dans le "Siècle des Lumières" au cours du XVII et XVIIIème Siècle, en Angleterre et en France majoritairement pour les prémices avec Locke et Descartes, et dans le reste de l'Europe par la suite. Ces avancées posent un nouvel intérêt dans la relation de l'homme à la nature. Les Lumières s'efforcent alors de se montrer comme des «guides» de l’humanité. Sortir le peuple de l’obscurantisme, d'où la métaphore des "lumières" qui éclaireraient la voix de la sagesse et du savoir pour rendre les hommes plus "heureux et vertueux".
"Il faut secouer le joug de l'autorité et oser penser par soi-même" disait Diderot, un des mentors de la philosophie des lumières. Kant écrivait alors "Aie le courage de te servir de ton propre entendement", voilà la devise des Lumières. Leur projet commun est de dissiper l’ignorance et la peur grâce aux connaissances et à la raison. Pour eux, la raison est une capacité de l’esprit à examiner tous les sujets et à discerner le vrai. Mais pour penser par soi-même, il faut d’abord disposer d’une entière liberté d’examiner, de questionner, de critiquer, de mettre en doute : plus aucun dogme ni aucune institution n’est sacré. C'est là, la rupture avec les anciennes visions, qui participa à ce qu'est l'Europe aujourd'hui, tant sur le plan politique