Anthropologie de la mort
Mort avec naissance et maladie imposée par condition biologique de l’homme, est inévitable. Tout être humain est un jour confronté à mort (d’un proche ou de la sienne)
Homme est le seul être qui a conscience de sa mort (qui peut l’anticiper et en faire une abstraction)
Mort est un mystère pour l’homme, et de manière générale assez effrayante. Il cherche à l’expliquer et recherche ou espoir d’une éternelle jeunesse ou de l’immortalité. Homme tente de donner un sens, une raison à la mort : mythes nombreux qui expliquent la brièveté de la vie (désobéissance, insouciance ou maladresse de l’homme qui est cause de la perte de l’éternité (souvent ressentie comme ayant été perdue), ou causée par un émissaire extérieur de la société humaine
Quelle définition de la mort ?
Mort biologique
Vie et mort sont indissociables tant dans le vécu (tout être vivant est amené à mourir) que dans une tentative de définition. La vie est le contraire de la mort, ou est ensemble des fonctions qui résistent à la mort
Quand est-on mort ? Pendant longtemps : arrêt du cœur et des poumons : mort biologique. Décomposition du corps vient ensuite
Mais on a pu ramener à la vie des personnes présentant ces 2 premiers signes cliniques. De plus, on sait que le cœur peut continuer à battre un certain temps même après décapitation par exemple, donc après « mort » de l’individu
Aujourd’hui : arrêt de l’activité cérébrale : cœur et poumons fonctionnent encore. Frontières et limites de la mort deviennent floues d’un point de vue biologique
On sait que mort, biologiquement n’est pas un moment, mais se prolonge : mort fonctionnelle (organes vitaux) puis tissulaire (autres organes), de plus le phénomène peut être prolongé par réanimation respiratoire, ou respiration artificielle. Résultat entre vie et mort totale peuvent s’intercaler plusieurs stades : mort apparente (arrêt de respiration, ralentissement du mouvement cardiaque qui devient imperceptible), mort relative (arrêt