Antigone commentaire
Un aveu est une déclaration dans laquelle on reconnaît quelque chose que l'on n'avait encore jamais reconnu auparavant. C'est une pratique peu commune dans la tragédie classique surtout en ce qui concerne l'aveu d'une faute. Malgré ça, c'est l'aveu d'une faute et d'un regret qu'on analyse dans le texte que nous allons étudier. En effet, dans ce texte d'Anouilh écrit en 1944, pour décrire l'occupation allemande à la façon d'une tragédie classique. Il s'inspire d'un des plus grand dramaturge de la tragédie en reprenant l'héroïne de Sophocle, Antigone. C'est une pièce très émouvante qui a pour héroïne Antigone, la fille du funeste Œdipe et de Jocaste qui décide d'offrir à son frère Polynice, malgré l'interdiction du Roi des sépultures. A la suite de sa décision, le Roi, face à ses obligations de seigneur se voit obliger de condamner à mort la future femme de son fils, Hémon. L'extrait choisi se déroule durant la quinzième partie de la pièce, c'est à dire à son dénouement. Dans cette partie, Antigone se retrouve dans une pièce, avant sa condamnation avec un garde un peu idiot et elle lui demande de l'aider à faire passer un dernier message à l'homme qu'elle aime. Malgré le côté tragique du destin, la scène a un aspect comique grâce au personnage du garde.Par conséquent, en lisant cet extrait, on peut se demander comment Anouilh réussit à donner un renouveau à la pièce de Sophocle par le biais de ses personnages. Pour répondre à cette question, nous allons tout d'abord aborder le personnage d'Antigone et toute sa profondeur, pour ensuite nous concentrer sur le rôle de ce garde rustre et benêt qui, en grande partie, donne cette sensation de renouveau à la tragédie classique en incluant à cette pièce une touche de comique.
Tout d'abord, nous analyserons le personnage très complexe de l'héroïne Antigone, en séparant son rôle dramatique empreint d'un destin inéluctable, le côté humain qu'Anouilh donne pour nous rapprocher du personnage et