Antigone de brecht
Cette transgression de la loi va engendrer quatre scènes d’affrontement entre Antigone et sa sœur Ismène, entre Créon le roi et Antigone, entre Hémon le fils du roi et le roi même et finalement entre Tirésias le devin et Créon.
Le texte se situe au moment où Tirésias entre dans le palais guide par un enfant annonçant une série de présages qui indiquent que les deux sont en colère contre Thèbes. Créon refuse de se laisser fléchir et accuse Tirésias de complot contre lui < Prêtre vendu >.
Le texte prend la forme d’un réquisitoire bâti sur des arguments qui présentent justifié le châtiment des dieux a l’égard de Créon.
D’emblée, le réquisitoire est base sur la réfutation des lois de Créon, le devin s’achesse au soi en employant le prénom personnel ‘tu’ et ses variante facultatives ‘Toi, Ton’, il s’accuse de tyrannie et d’abus du pouvoir, Créon s’est donne le droit d’exercer son autorité sur les vivants, il mure ‘Antigone vivante’ et retient Polynice 'hors de la terre’.
La tyrannie de Créon dépasse le domaine des mortels et atteint même les dieux ‘ Tu empiète sur le doit des dieux’.
Tirésias évoque l’importance de la sépulture dans les cultes grecs ; les négations successives ‘Nul… ne supportera ‘ ‘Nul ne toléra’ mettent l’accent sur l’importance de la sépulture qui est un domaine propre aux dieux des enfers ‘Ils sont leur propre dieux’ ce qui veux dire que même les dieux du ciel n’ont aucune autorité sur les cadavres ou les morts, tant que les rites n’ont pas été accomplis, le défunt erre et attire le mal et la malédiction des dieux.
L’enterrement présente également une nécessite pour les vivants, le cadavre tant qu’il n’a pas enseveli est porteur d’une souillure redoutable