user icon

Antigone prologue comm

1516 mots 7 pages
Montre plus
ANOUILH, Antigone, 1944

En quoi cette scène d'exposition est-elle originale?

I Un scène d'exposition entre tradition et modernité

1) Une réécriture
- Mythe d’Antigone : sujet central dans la littérature antique grecque (5e, 4e s av JC)
- Le Prologue- personnage : respect de la tradition antique (existait chez Euripide), mais il est à la fois pge et fonction : dans un discours tout autant narratif que descriptif, il se révèle omniscient et connaît le présent, le passé et surtout le futur des pges puisqu'il annonce leur mort.
- de plus, originalité car la pièce s'ouvre sur un monologue et non pas par un dialogue in medias res (esthétique classique). + débute comme une fin "Voilà." ( normalement, terme de conclusion).

2) Une scène qui remplit sa fonction d'exposition et la dépasse
-rappel du passé : histoire collective de Thèbes; histoire individuelle des pges (sentiments surtout)
- portraits physiques et moraux des 4 pges
-annonce de l'avenir : on sait dès le début qu’Antigone et Hémon vont mourir.
= Tout (le début et la fin de la pièce) est contenu ds le prologue.

3) Mise en scène originale
- occupations originales des pges : présentation curieuse dans la didascalie initiale activités familières et qui ne sont pas celles de pges typiques de la tragédies classiques (rois, reines...) "bavardent, tricotent, jouent aux cartes"
- destruction de l'illusion théâtrale et réflexion sur le théâtre avec : évocation du lever de rideau expressions " jouer son rôle" ou "vont vous jouer" : personnages présentés comme imaginaires et comme s'ils prenaient vie devant nous; le spectateur assiste à la construction du pge. De plus, l'acteur peut s'identifier plus facilement au pge car on lui signifie par là que ce pourrait être n'importe qui.
- adresse directe au spectateur : "vous" / "nous" qui inclut le spectateur = création d'un lien entre le public et la scène. on peut presque parler d'antithéâtre.

= scène d'exposition innovante.

II Une scène d'exposition qui porte

en relation

  • Le prologue d'antigone
    503 mots | 3 pages

    II) Le Prologue de la pièce 1) Une scène d’expositionCette première scène correspond à une scène d’exposition. La scène d’exposition d’une pièce de théâtre a les mêmes fonctions qu’un incipit de roman : donner les informations nécessaires à la compréhension de l’histoire. Ici, le Prologue nous livre des informations importantes : · Sur les personnages : il fait une description physique et morale des différents personnages de la pièce. Ex :….

    montre plus
  • Antigone, jean anouilh, le prologue
    671 mots | 3 pages

    III Le prologue. A) Qu’est-ce qu’un prologue ? 1) Il s’agit de l’exposition, de l’introduction de la pièce.….

    montre plus
  • un monologue deliberatif d'Antigone
    615 mots | 3 pages

    Un monologue délibératif d’Antigone. Je suis une fille folle, une fille qui décide d’être la victime pour son frère Polynice, son frère qui était un vrai révolté et un traître. Maintenant je comprends un peu mon oncle, Créon, le roi, il n’a pas de choix, il faut qu’il montre son pouvoir, il faut qu’il donne l’exemple a tout le monde, a tout le Thèbes. Je dois oublier mon frère, comme lui, il m’avait oublié. Je dois le laisser, sans toucher.….

    montre plus
  • Français
    843 mots | 4 pages

    En effet, les personnages antiques sont représentés sous les traits de personnages de la Renaissance comme par exemple Platon qui a pour visage celui de Léonard de Vinci, ou encore Héraclide, qui a les traits de Michel-Ange. Néanmoins, le décor dans lequel évoluent toutes ces personnalités est typique de la Renaissance comme nous le prouve les plafonds à caissons, les colonnes très rectangulaires, les voûtes etc.…. Mais aussi par la maîtrise de la technique des ombres et lumières. Raphaël utilise la technique de la perspective qui permet de représenter des objets en trois dimensions sur une surface plane. Cette technique repose sur le point de fuite, au centre de la peinture, les lignes de fuites, qui convergent vers….

    montre plus
  • La Princesse de Cleves - commentaire
    2207 mots | 9 pages

    Introduction Mme de la Fayette entre dans l'aristocratie grâce à son mariage avec le comte de la Fayette. Son nouveau statut social lui permet de tenir un salon où elle invite intellectuels et écrivains. Elle développe ainsi une grande amitié avec le duc de La Rochefoucauld, un des maîtres du classicisme. Son œuvre majeure, La Princesse de Clèves, est publiée en 1678. Elle est considérée comme le premier grand roman de la littérature française car il est le premier qui dote son héroïne d'une psychologie complexe.….

    montre plus
  • Commentaire notre coeur maupassant
    893 mots | 4 pages

    COMMENTAIRE LITTERAIRE DE NOTRE CŒUR DE MAUPASSANT Notre cœur, publié en 1840, est une œuvre de Maupassant, un auteur du fin du XIXème siècle, situé entre deux grands mouvements littéraires , le naturalisme qui est basé sur une description très détaillé de la société et le surréalisme, l’analyse phycologiques des personnages. Notre cœur est un mélange de ses deux mouvements car Maupassant dénonce la haute societé Parisienne et le pouvoir séducteur des femmes, tout en décrivant psycologiquement deux personnages opposés Mme de Burne et André Mariolle. Après un mariage catastrophique et blessant, Mme de Burne, veut prendre sa revanche sur les hommes, elle prend conscience de ses atouts et dorénavant se joue des hommes. Dans ce passage du roman, Partie I, Chapitre 2, le narrateur nous décrit madame de Burne, personnage narcissique et prétentieux, sa fierté et le plaisir qu’elle prend de manipuler les hommes et la cause de sa revanche. Comment Mme de Burne arrive-t-elle à manipuler les hommes ?….

    montre plus
  • Kit survie des mouvements
    1744 mots | 7 pages

    L’humanisme développe unenouvelle image de l’Homme,libre et épanoui. Il s’élève contre les terreurs du MoyenÂge, au nom d’un retour àl’Antiquité, mais aussi de l’intelligence et du savoir. | Participant à l’Humanisme, les écrivains de la Pléiade veulent retrouver l’inspiration qui a fait la grandeur de la cultureantique. Ils rejettent les formesde la littérature médiévale et cherchent à développer et à enrichir la langue française.….

    montre plus
  • Jencule
    1421 mots | 6 pages

    La scène d’exposition d’une pièce de théâtre est la première scène, du premier acte, cependant, elle peut durer jusqu’à plusieurs scènes. Elle fournit les éléments nécessaires à la compréhension d’une situation initiale. Elle est soumise à des règles qui consistent à présenter l’action, le lieu, le temps et les personnages de façon claire et intéressante, elle doit être entière et courte. Ici, la scène d’exposition va informer le spectateur sur le thème de la pièce entière. Cette scène d’exposition se déroule dans une place publique, en fin d’après-midi.….

    montre plus
  • prologue Antigone
    867 mots | 4 pages

    d. pour chaque personnage, un § résume sa personnalité paradoxale en racontant quelques faits caractéristiques et inattendus : Antigone est une fille rêveuse et renfermée « qui rêve ds son coin » et « que personne ne prenait au sérieux ds la famille » mais qui va révéler sa vraie personnalité et « se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon » : l’anaphore souligne le caractère dramatique du fait ; Hémon semblait destiné à Ismène, mais c’est à Antigone qu’il a demandé d’être sa femme, « personne n’a jamais compris pourquoi » ; Créon est le roi de Thèbes, un épicurien qui « aimait la musique, les belles reliures… » mais qui a assumé son rôle difficile de « conduire les hommes » avec simplicité et sens des responsabilités, « comme un ouvrier » qui « retrousse ses manches » (comparaison étonnante) 2. présentation de l’intrique et du registre: a. nous sommes mis au courant non seulement de la situation initiale, mais aussi du dénouement, par des aller-retour multiples entre le passé, le présent et l’avenir :….

    montre plus
  • Portait de melle de chartres
    694 mots | 3 pages

    Le portrait de Melle de Chartes ( La princesse de Clèves ) Introduction : - Parler du mouvement littéraire , le classicisme ( tout semble naturel , loin de l'affectation ; on s'attahce à la vraisemblance ) ou - Parler de Mme de Lafayette : Qui est-elle ? Qu'a t-elle écrit ? ou - Situation du tragique dans l'oeuvre Ensuite on situe le passage dans l'oeuvre : Portait du personnage principale , elle est mise en valeur puisqu'elle se trovue à la suite des portraits de tout les autres personnages du livre. Puis on fait la présentation rapide du texte étudié : Description élogieuse , éducation placée au 1er plan , portrait encadrant : beauté, son éducation , sa beauté Enfin on termine par la problématique et le plan : En quoi ce portrait vise t'il à mettre en valeur le caractère de l'heroine & à annoncer la tragédie qui va suivre. I)….

    montre plus
  • Un monde ouvrier 1830-1880
    1248 mots | 5 pages

    Son œuvre littéraire tient à la fois du conte avec ses personnages géants et de la parodie du roman de chevalerie. * Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire avec éclat, Rabelais est de ceux qui luttent avec enthousiasme en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisèrent selon lui le Moyen Âge. Rabelais s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose la culture populaire, paillarde, « rigolarde », faite de vin et de jeux, pétrie d'une morale chrétienne légère, loin des lourdeurs ecclésiastiques. * Ses critiques et ses expressions crues, proches parfois de la pornographie, lui valent la mise à l'Index Librorum Prohibitorum[1].….

    montre plus
  • Frontispice
    585 mots | 3 pages

    Plus bas, la Philosophie tente elle aussi d'arracher un pan de voile. A gauche, l'Imagination tient une couronne de fleurs et s'avance vers la Vérité. La Raison tente de dévoiler la Vérité et l'Imagination tente de l'embellir. En-dessous viennent les arts et les sciences... Pas trop visibles là-dessus.….

    montre plus
  • Faiblesse du personnage de roman
    1470 mots | 6 pages

    De plus, la nostalgie revient souvent dans les romans, ou la faiblesse du personnage se montre à partir….

    montre plus
  • Analyse du cid
    1513 mots | 7 pages

    La scène d'éxposition est l'acte I scène 1. Une didascalie indique que la scène se passe à Séville. Il y' a un grand nombre d’informations sur l’intrigue et la situation au moment où la pièce commence. La scène 1 débute au moment où Elvire, la gouvernante de Chimène, vient d’avoir un entretien avec le père de….

    montre plus
  • Doc. complément
    620 mots | 3 pages

    Traduire, trahir, travestir Réceptions de la littérature antique du Moyen Âge au XXIe siècle en Europe Il est de multiples façons de recevoir dans une culture/une langue les « monuments » d’une autre culture/d’une autre langue – ce statut de monument (ce qui reste en mémoire et maintient la mémoire) étant par ailleurs directement lié à la diversité des traductions, adaptations, travestissements et même trahisons dont ils sont l’objet. Il y a l’imitation et l’innutrition (au risque du plagiat…), légitimées par l’admiration vouée aux grands modèles : Virgile dans L’Énéide s’inspire d’Homère en composant ses six premiers livres comme une Odyssée, et ses six derniers comme une Iliade, Stace dans La Thébaïde reproduit consciencieusement le modèle virgilien, tandis que la modernité, de l’Ulysse de James Joyce aux Géorgiques de Claude Simon, en passant par la vogue du théâtre à l’antique en France autour de la seconde guerre mondiale, continue à se nourrir aux sources gréco-latines. Il y a la traduction, plus ou moins « fidèle », selon qu’elle prétend maintenir la distance objective envers un état des mœurs et des lettres ancien, ou rapprocher, au nom de leur excellence « absolue », les textes des lecteurs « du temps » : quand il met « en roman » L’Énéide dans l’Eneas, le Moyen Âge ne transpose pas seulement les mots, mais encore les mœurs, les structures sociales, et jusqu’aux bâtiments et aux costumes ; les Ovide moralisé témoignent de l’attitude ambiguë vis-à-vis de la fable antique, entre perte et récupération ; le XVIIe siècle français ne cesse de débattre entre adaptations (nécessaires ?) et fidélité (mais alors pourquoi traduire ?) ; les célèbres traductions de L’Iliade par Leconte de Lisle et de L’Odyssée par Victor Bérard sont à la fois infidèles à une certaine tradition et fidèles à une représentation, elle-même datée, de la Grèce du VIIIe siècle avant J.-C. Mais il y a aussi, comme les grotesques figurant aux marges des Bibles médiévales, le….

    montre plus