Antigone
I. Une scène de théâtre qui débat autour de la question du bonheur :
a). Une scène de théâtre autour du bonheur :
• Uniquement du dialogue porté sur le bonheur avec le champ lexical « bonheur, heureuse » • Caractéristiques du théâtre : didascalies « hausse les épaules », « la secoue », « doucement », « le regard perdu ». Les prénoms des personnages sont mentionnées dès qu’ils ont la parole, ici CLEON ET ANTIGONE
b). Un sujet polémique à la tonalité tragique :
• En effet, dans cette scène le registre polémique est dominant, Cf : - termes dépréciatifs « Vous me dégoûtez, tu es laide, tu es folle, imbécile ! » - indignation « Allez, commence, commence, comme ton père ! » - didascalies qui marquent leur divergence d’opinion « hausse les épaules, la secoue » • Cependant, une tonalité tragique est notable. Il est vrai qu’Antigone défend la vie qu’elle rêve mener et se bat contre la fatalité de son destin. Cf ; Question rhétoriques ligne 22 à 27 + verbe mourir à la ligne 48
II. Le rôle de Créon et sa conception de la vie :
a). Un rôle à portée didactique
• Créon essaye d’avoir un rôle didactique, il essaye en vain d’enseigner à Antigone ce qu’est pour lui le véritable bonheur. Il souhaiterait qu’elle suive sa propre conception cf ; verbe à l’impératif « Marie toi » « Sois heureuse » l.1 • Il utilise des exemples très concrèts qui mettent en scène ses propos pour la convaincre tel que « c’est un enfant qui joue à nos pieds » , « un outil qu’on tient bien dans sa main », « un banc pour se reposer » • Enfin, il personnifie la vie pour mieux se faire comprendre « c’est une eau […] qui deviendra une petite chose dure et simple qu’on grignote » l.2 à 5
b). Un bonheur des choses simples qu’il faut saisir :
• En effet, Créon considère que le bonheur est une chose simple « une petite chose dure et simple qu’on grignote » et qu’il faut s’en emparer rapidement avant qu’il nous échappe (champ lexical de