Antigone
Biographie de l’auteur
Anouilh né à Bordeaux en 1910, d'un père tailleur et d'une mère musicienne. Il arrive à Paris en 1921, après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Prévert. Très tôt passionné par le théâtre, Jean Anouilh assiste émerveillé, au printemps 1928, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux. Cette pièce servira de révélateur : "c'est le soir de Siegfried que j'ai compris..." Sa première pièce, l’Hermine (1932), lui offre un succès d'estime, et il faut attendre 1937 pour qu'il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages. L'année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés matérielles. Au travers de textes apparemment ingénus, Anouilh développe "une vision profondément pessimiste de l’existence». Puis éclate la seconde guerre mondiale. Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance. Ce non-engagement lui sera reproché. Il se lance dans l'adaptation de tragédies grecques et obtient un nouveau succès avec Eurydice (1942). En 1944 est créé Antigone (1944). Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique. Il obtient de nombreux succès. Citons notamment L'Invitation au château (1947), L'Alouette (1952), Pauvre Bitos ou le dîner de têtes (1956), Beckett ou l'honneur de Dieu (1959). En 1961, il connaît un échec avec La Grotte. Il se tourne alors vers la mise en scène. Il écrira encore plusieurs pièces dans les années soixante-dix, dont certaines lui vaudront le qualificatif "d'auteur de théâtre de distraction". Anouilh meurt en 1987
Tableau de présence des personnages :
Page 13 à 20 : la nourrice et Antigone
Page 21 à 31 : Ismène et Antigone
Page 31 à 36 : la nourrice et Antigone
Page 36 à 45 : Hémon et Antigone
Page 45 et 46 : Ismène et Antigone
Page 46 à 52 : Garde et Créon
Page 53 et 54 : Chœur
Page 54 à