Antigone
La catharsis, ou l’action de l’auteur à produire terreur et pitié et de purger les émotions, est présente dans Antigone à certains endroits précis. Le plus flagrant étant le moment où Créon revient de la grotte où Antigone est enfermé après que son fils et la fille d’Oedipe soient mort. L’annonce au public de la mort de ces deux personnages arrivant en même temps créer un effet de pitié mais aussi un peu de terreur quand on pense que le responsable de ces morts n’est nul autre que Créon lui-même, de plus, pour ajouter à cette pitié, on apprends que la femme de Créon vient de s’enlever la vie, rajoutant à la pitié et après ces nouvelles, on ressent énormément de pitié pour Créon ainsi que de la terreur pour ses actions, ne pouvant quand même pas oublier les horreurs qu’il a fait à Antigone et son fils, étant une mauvaise combinaison entre les deux.
L’hamartia est l’acte du ou des héros qui met en mouvement le procès qui le conduira à sa propre perte. Dans le cas d’Antigone, se serait le moment où celle-ci décide d’enterrer son frère Polynice malgré l’avertissement public de Créon que quiconque ferait cela serait sévèrement punis et d’avouer ses crimes une fois interrogé. Créon aussi a une hamartia, et celle-ci se situe au moment où Créon décide de punir sévèrement Antigone malgré ses explications. Le fait qu’il enferme Antigone le conduira vraisemblablement à sa perte vue qu’à la fin, il perdra son fils, Hémon, ainsi que sa femme avant de s’enlever la vie lui même.
L’hybris est l’entêtement, la fierté des personnages, principalement les héros, qui persévère malgré les avertissements des autres personnages. Dans Antigone, ceci se présente principalement dans le rôle d’Antigone et de Créon. Pour Antigone, ce sera quand celle-ci refusera d’admettre ses tords après que celle-ci ait enterré Polynice malgré les nombreux avertissements de Créon sur le châtiment qui l’attends si elle ne le fait pas, suivant parfaitement l’explication. Pour Créon,