Antonin artaud
Dans ce texte Antonin Artaud utilise l’expression « théâtre de la cruauté » qui semble correspondre à une certaine dimension du théâtre ou l’artiste semble remettre l’homme, dans sa totalité (et pas forcement l’homme social, donné dans une époque avec ses propres conventions), au centre de ses créations, le plongeant dans un monde sauvage, violent ou cruel mais pas forcement « sanglant », pour le confronter à des grandes questions universelles, qui restent des inquiétudes de l’époque, et le plonger dans une action qui lui fait ressentir la vie de façon « convulsive » tout en s’appuyant sur des éléments scénique. L’auteur semble penser qu’utiliser la cruauté fait ressortir la pulsion de vie et que ca permet de bouleverser le spectateur, ca met en jeu le rapport de l’homme avec le monde avec lui-même. Le théâtre selon Artaud permet de toucher aux « mythes de l’homme », Artaud fait ressortir la dimension mythique du théâtre, pour en forger de nouveaux à travers le jeu scénique.
Artaud insiste sur l’importance du jeu scénique dans le théâtre de la cruauté en s’appuyant sur L’idée de refuser, sur la scène, la primauté du texte, caractéristique du théâtre occidental depuis l’Antiquité grecque.
Le théâtre était avant tout un spectacle, dans lequel tout ce qui s’adresse aux sens – spécialement le geste et la danse – devait être utilisé pour exprimer la vision du monde de l’auteur et du metteur en scène, il n’est pas limité au texte littéraire mais à tout ce qui peut se passer sur la scène. Le théâtre peut sortir du texte qui n’est qu’un outil dans la création théâtrale, il a son langage propre selon Artaud et par sa spécificité il pourrait être considéré comme un art à part entière qui sort de la littérature et qui s’inscrit comme un art véritable avec ses propres caractéristiques. Cet art théâtrale permet de « faire penser » son spectateur avec son propre langage, Artaud exprime l’idée « d’efficacité intellectuelle » de la pièce de théâtre parce