Le théâtre occidental est marqué par un renouvellement majeur au 20 eme siècle. Celui-ci bouscule les lois de sa poétique et est par la notion de langage remis en question. Antonin Artaud appartient au mouvement du surréalisme. Celui-ci critique le théâtre occidental qu’il juge trop « livresque » . Un théâtre qu’il oppose au théâtre asiatique, d’après lui plus symbolique plus visuel. Il prône un « théâtre de la cruauté » , qui doit atteindre l’inconscient. Cette trans que devrait atteindre le comédien n’est possible que par la Mise en scène, les mots eux sont utilisés à but incantatoire, voir magique … « le dialogue ( chose écrire et parlée ) n’appartient pas …afficher plus de contenu…

L’odorat, la vue , l’ouïe, le touché : le théâtre dialogué ne laisserait apparemment pas place au « réel» de l’incarnation de l’acteur en son personnage ( on parle d’un théâtre de la transcendance) . C’est à travers les sens que devrait se manifester l’art théâtral sans passer par le prisme de l’intelligibilité. La réflexion d’Artaud nous ouvre sur une question cruciale à la compréhension de l’évolution du théâtre: quelle est sa nature ? Qu’est-ce qui compose de façon intrinsèque l’art théâtral ? La scène ? De plus , il nous pousse a nous interroger sur ce qui crée l’émoi du public , est-ce l’incarnation …afficher plus de contenu…

« la reproduction mimétique des actions humaines » doit « frapper l’imagination du spectateur » , et ainsi la « gloire du poète dramatique n’est pas dans la soumission à des règles, mais dans l’habilité à composer avec elles ». Forestier nous permet de comprendre l’écriture théâtrale non plus comme une soumission aux règles mais comme un moyen de faire de ces dites normes des outils au réalisme. Montrer le vrai passe par une utilisation , avec adresse des normes. C’est ainsi