Antre le fort et le fai
Le monde, tel qu’on le connaît a été et est toujours marqué par les inégalités, que ce soit entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, le seigneur et son serviteur.
C’est en 1799, avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen que voit le jour une notion toute nouvelle : la loi. Celle-ci, selon l’homme religieux et politique Henri Lacordaire, libèrerait, dans un monde inégal, ce faible de l’oppresseur. Dans ce monde, la liberté totale, au contraire porterait préjudice à l’homme. Il s’agira dans ce texte, de nuancer l’énoncé que nous propose Larcordaire et redéfinir en partie la liberté. Il s’agira également de comprendre et situer la limite de la liberté et de la législation dans un monde encore une fois, marqué par des inégalités. Nous restera encore à répondre à une seule et dernière question : A quelles conditions peut-on obéir tout en restant libre ?
Demandez à n’importe qui qu’est-ce pour lui la liberté. Une grande majorité vous répondra ceci : faire ce que l’on veut. Nous serions à première vue séduits par l’idée mais en y réfléchissant de plus près, nous nous rendrions vite compte que « faire ce que l’on veut » se révèlerait être un comportement suicidaire.
Il ne doit pas y avoir de liberté sans limites. Dans un monde sans loi, entre le fort et le faible, cette liberté totale sera sans aucun doute exploitée et utilisée abusivement par une minorité qui n’est pas négligeable : les « forts ». L’homme est de nature, avide de pouvoir et c’est cette liberté sans loi qui les poussera à prendre, dans certains, certains cas le pouvoir. On peut appliquer à ceci le totalitarisme.
Ce totalitarisme, qu'il soit politique, social, culturel, économique, s'exprime malheureusement souvent par la violence et est donc en théorie contraire à la liberté. (un homme libre à le droit à la vie et n’est pas censé se battre pour bien la mener)
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