Apollinaire, alcools, guillaume apollinaire
Guillaume Apollinaire était un poète surréaliste faisant de son inconscient le prémisse de son œuvre. Dans son recueil de poèmes,Alcools,paru en 1913 ,il compose à la manière cubiste,une autobiographie en mêlant inspirations mythiques,médiévales et contemporaines.
Cette autobiographie retrace ses rencontres et ses expériences.
Dans ce poeme,Apolinaire évoque un coup de foudre en décrivant une femme anonyme en employant des connotations medievales et surréalistes.Cette description …afficher plus de contenu…
Cette vision admirative de la femme se renforce au vers 7 avec la repetition “elle riait elle riait” qui donne un rythme cadencé qui fait référence au plaisir pris par cette femme et qui vient donner vie à cette dernière. La répétition du vers “Elle avait un visage au couleurs de france “(v.8)et (v.10),encadre l’alexandrin qui est un parallélisme de construction au rythme ternaire au v.9 “Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges”,ce qui met en valeur la beauté divine de la femme décrite. Cet effet d’encadrment peut donner l’impression au lecteur d’etre face à un cadre qui entoure le portrait peint de cette femme …afficher plus de contenu…
Cet aveu est donc ambivalent .En effet,il fait l,eloge de la belle inconnue pour ensuite faire l’eloge de la femme aux antipodes de cette derniere en soulignant qu’il ne peut pas aimer la belle inconnue.
Le poete montre qu’il “admire” les femmes populaires,qu’il est dans la capacité d’aimer une femme de classe ouvriere et qu’il ne voudrait point aimer une femme de la haute bourgeoisie,bien qu’elle soit belle et riche.On comprend donc que le poete aime les femmes modestes et simples. Apollinaire loue la classe ouvrière en évoquant leur travail intense afin de procéder à l’industrialisation de la société .
En effet,le vers 25 est construit en alexandrin constitué de deux hémistiches : 2 métaphores→ “le fer était leur sang” et “la flamme leur