Apologie de Socrate, texte argumentatif
L’apologie de Socrate présente sous forme de dialogues le procès d’un philosophe dont on parle encore aujourd’hui, c’est-à-dire Socrate. Ce sage était quelqu’un qui recherchait le bonheur, en d’autres mots la « vie bonne ». Pour atteindre son but, il devait donc faire une tâche fondamentale qui était la quête de la vérité. Cependant, cette quête de vérité ne passait pas sous silence car cet homme était différent des autres pour plusieurs raisons. Loin d’être un sophiste, Socrate cherchait à faire réaliser à ceux qui croyaient tout savoir qu’ils ne savaient rien. Ceci dit, une des grandes devises de ce philosophe était « tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas»126. Ainsi, il tourmente « ceux qui paraissent se soucier d’argent ou de n’importe quoi d’autre plus que de la vertu »2 en les questionnant et les réfutant, ce qui pour certains entraîne un ressentiment envers lui. Malgré les bonnes intentions de celui-ci, il est accusé et doit se défendre pour ne pas être mis à mort. Mais la question suivante se pose : était-il juste de mettre à mort Socrate ? Car le jugement final ne fait pas l’unanimité. Je vous présenterai dans le texte suivant les trois chefs d’accusation, les objections de Socrate ainsi que mon opinion sur la mise à mort de ce philosophe.
Tout d’abord, Socrate est accusé de trois chefs d’accusation. Premièrement, de ne pas reconnaître les dieux de la cité, pour ensuite intégrer de nouvelles divinités et troisièmement, d’ainsi corrompre la jeunesse3. En effet, les trois accusateurs veulent démontrer par là que Socrate est athée et qu’il ne reconnaît aucun dieu de la cité. Par exemple, Mélétos cite : « il ne les reconnaît pas pour tels, puisqu’il dit que le soleil est une pierre et la lune une terre. » 427 Ainsi, ils l’accusent de ne pas les honorer en plus d’intégrer de nouvelles divinités dans la cité, ce qui nous amène à la