Apologie du sport
Si nous devions faire ici l'apologie du sport, il conviendrait tout d'abord de préciser ce terme parfois flou et souvent galvaudé. En effet, le sport, à notre époque, se différencie des activités physiques et sportives (dites APS), avant tout par son caractère institutionnel et compétitif.Un siècle passé, nombre de nos contemporains, chercheurs, scientifiques, médecins, kinésithérapeutes, hommes de terrain confortent cette pensée et plaident en faveur de la pratique sportive. Cependant, dans un pays où finalement le sport est plus toléré qu'accepté, d'aucuns pensent que celui-ci est source de conflits et vecteur de malaise social.En nous référant au sens propre de sa logique interne, à savoir un ensemble de situations motrices, codifiées de façon compétitives et institutionnalisées, nous serons amenés à nous interroger sur le rôle négatif puis positif du sport au sein de notre société en cette fin de siècle ? Enfin, nous aborderons plus précisément les traits qui valorisent ce dernier.Ainsi, nous essaierons de démontrer que le sport, davantage qu'un simple moyen d'occuper ses loiEn somme, ce n'est pas le sport en tant que tel qui est critiquable mais l'utilisation qu'en font les médias à des fins sensationnalistes ou propagandistes. Face à la dérision sociale, à la montée de l'individualisme, à la morosité des sondages, le sport apparaît comme le meilleur garant de nos valeurs