App en chirurgie viscérale
Situation :
Mme D., âgée de 65 ans, est hospitalisé dans le service de chirurgie vasculaire et digestive dans une clinique du Tarn et Garonne. Cette personne est entrée il y 1 mois pour un mal perforant plantaire droit. Elle est diabétique insulino-dépendant depuis 45 ans. Son diabétique est équilibré avec une hémoglobine glycosylée à 6.3. A son entrée, le médecin demande un prélèvement au niveau de la plaie qui semble être infectée. 48h après les résultats reviennent du laboratoire, elle a une bactérie multirésistante au contact. Elle est alors placée en isolement. Devant la chambre, le nécessaire pour se protéger est placé devant la chambre sur une table. Il y a des surblouses, des gants à usage unique, des surchaussures. Un mot est placé sur la porte conviant les visiteurs à se rendre au bureau infirmier avant d’entrer dans la chambre pour leur expliquer comment s’habiller pour visiter la patiente.
Le pansement est souillé tous les matins. Il est a changé tous les jours. Il n’y pas de prescriptions ou de protocoles pour ce type de pansements. Le médecin a confiance en son équipe. Elle a de bons résultats en ce qui concerne les pansements.
Une infirmière est réfèrente pour les pansements complexes car elle a fait une formation « pansements ».
Je travaille avec cette infirmière pendant 2 jours qui m’explique les différentes méthodes et traitements pour les pansements. Elle me dit que pour cette patiente, elle a noté dans les transmissions que pour l’instant il fallait faire une détersion à la Bétadine scrub, un rinçage, un séchage. Après le séchage, il faut mettre une mèche d’aquacel argent, recouvrir avec des compresses stériles et fermer avec une bande. Je constate la différence au bout des 48h. Le trou au niveau de la plante des pieds s’améliore. Il sent moins fort et il y a un début de bourgeonnement.
Nous revenons dans le service 48h après. Au premier tour du matin nous constatons