►Présentation de la situation et du contexte de soin

Il s’agit d’une toilette complète au lit d’une résidente que je ne connais pas. Au moment où j’effectue la toilette, elle a mauvaise mine et présente une dyspnée lié à son état grippal. C’est une personne en fin de vie, elle ne parle plus et semble comme figée dans son lit.
Je suis à ma troisième semaine de stage. Il est 9 heures du matin ; la charge de travail qu’il reste à faire pour cette matinée est importante.

►Analyse de ma pratique professionnel

Je rentre dans la chambre et fais comme à l’habitude. J’indique ma présence, je me présente et dis bonjour à la résidente. Puis, je positionne le lit et prépare le matériel nécessaire.
Après avoir préparé et organisé mon matériel, je commence la toilette. Je m’aperçois que cela la dérange et essaie de faire vite. Je lave son visage, son torse puis son dos. En faisant ainsi, je pense à la soulager au plus vite, c’est-à-dire finir la toilette pour qu’elle puisse à nouveau être tranquille. Cependant, j’agis alors dans la précipitation et de ce fait ai-je préservé ses besoins essentiels ? Ai-je suffisamment pris soin de bien faire la toilette ? N’aurai-je pas du veiller à maximiser le confort de la toilette plutôt que de la faire en ayant à l’esprit d’aller vite ?
J’ai néanmoins suivi le protocole de la toilette et je me rassure en me disant que dans ce cas, il valait mieux qu’elle retrouve sa tranquillité au plus vite. Je lui enfile un dessous la couvre et fais sa toilette intime. Je veille à ce qu’elle soit à son aise. Je lave ensuite ses jambes et ses pieds. Je lui mets tant bien que mal son pantalon.
Puis, je lui lave les cheveux. Là, je me dis que j’ai fait une erreur car je me demande si aujourd’hui cela est judicieux de lui faire ce soin. N’aurais-je pas dû appeler une soignante pour qu’on décide ensemble de ce qu’il convenait de faire dans la situation présente ? N’aurais-je pas du proposer de reporter ce soin ?

Le soin des cheveux terminés, je