Apple segementation
A l’heure du 2.0, de l’empowered consumer et des médias sociaux, nous attendons d’une marque qu’elle soit au minimum transparente et ouverte.
Apple semble pourtant totalement dénuée de ces valeurs.
On ne peut pas dire en effet qu’Apple fasse preuve de beaucoup de transparence. En témoigne la fameuse histoire durant laquelle Apple avait tenté d’acheter le silence d’une Britannique, dont l’iPod avait explosé. Apple aurait proposé à la fillette, propriétaire du balladeur, et à son papa de rembourser l’appareil à une condition : qu’ils signent une clause de confidentialité pour ne pas que l’affaire s’ébruite !! C’est bien évidemment une posture totalement irresponsable et ridicule, digne des pratiques du siècle dernier.
Le culte du secret qui entoure chaque nouveau produit avant sa mise sur le marché est une technique marketing bien rodée chez Apple mais diablement risquée. Risquée parce qu’elle impose à Apple d’innover et de surprendre quasiment à chaque sortie de produit. Elle fait naître des espérances qu’il ne faut pas décevoir. Ce « marketing de la rumeur » montre aujourd’hui ses limites avec l’iPad qui avait suscité plus de buzz et spéculations que l’iPhone avant sa sortie. Le produit se montrant finalement un peu en dessous des espérances, l’iPad a rapidement généré un buzz négatif sur le Web.
Au chapitre de l’ouverture, Apple ne fait pas mieux. Plus que l’apparente gratuité, c’est essentiellement parce que le consommateur souhaite ne pas se sentir pieds et mains liés par un fournisseur, que l’open source a connu le succès qu’on lui connaît. C’est aussi cette forme d’ouverture qui a permis à l’open source de croître rapidement et d’innover grâce notamment à la co-production. Au delà de la sphère purement informatique, les marques tendent de plus en plus à adopter un posture « ouverte ». On voit aujourd’hui par exemple des marques recommander des concurrents pour un produit qu’elles proposent mais qu’elles n’ont