Photographie du prix de Bayeux

Je ne me rappelle pas de cette photo, c'est ma mère adoptive, Julia Dupont, eune française stérile, qui m'a raconté cette histoire. Elle l'avais appris par l'orphelinat lorsqu'elle est venue me chercher au Congo après la mort de mes parents. C’était un matin de novembre deux milles huit, que je me réveilla dans cette petite pièce entourée de pleins d'enfants de mon age. Nous étions quatorze enfants réparti sur seulement trois petits matelas, sans coussins, avec des serviette pour couvertures. Depuis la veille, nous étions orphelins. Nos parents sont décédés à cause des affrontements entre l'armée du Congo et les rebelles qui se sont produit à Goma, la ville ou nous vivions tous avec nos familles. Nous étions si jeune, en l'espace d'une journée nous avons perdu nos familles, nos maisons. Pour me protéger ma mère a laisser sa place sous la baignoire qu'elle avait retournée pour protéger le mieux possible des explosions éclataient au seins de la ville. Pour chacun des enfants c'était une catastrophe du même genre. Le père mon ami Massangbé, le petit avec le t-shirt rouge, s'est carrément fait fusillé devant les yeux de sa femme, il avait voulu s'opposer aux rebelles. Sa maman elle, avait donné le bébé à la voisine avant de se faire à son tour assassiné parce que ses hurlements fasse au crime qui s'était déroulé devant ses yeux était jugé trop fort par les rebelles, voir dérangeant. Ce sont des histoires pas très courantes pour des bambins qui savent à peine marcher. Nous avons tous vécu une histoire différente mais plus ou moins liées. Quelques mois plus tard je me suis retrouvé en France, dans ma famille adoptive. J'avais changé de nom et j'étais dans un environement totalement différent de celui de mes origines. Je suis donc passé de Nashka Se Savane à Nashka Dupont.

Lucie Morel 2°6