Appolinaire
André Durand présente
Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky
qui a pris le pseudonyme de
Guillaume APOLLINAIRE
(France)
(1880-1918)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout différents poèmes d’’’Alcools’’ étudiés dans des dossiers à part).
Bonne lecture !
Né à Rome, le 26 août 1880, il fut baptisé à Sainte-Marie-Majeure sous les noms de Wilhelm-Apollinaris de Kostrowitzky.
Il était le fils d’Angélique-Alexandrine Kostrowitzky, une jeune aristocrate lituanienne, fantasque et de goûts nomades, fille de Michel-Apollinaris qui s’était enfui de Pologne après l'insurrection de 1863 à laquelle il avait participé et qui, tandis que ses deux frères prenaient le chemin de la Sibérie, obtint un emploi militaire à la cour du Vatican et avait épousé une Italienne, Julie Floriani.
On a fait beaucoup de conjectures sur le père de celui que sa mère a toujours appelé Wilhelm. Les uns ont voulu que ce fût un prélat de la curie romaine, d’autres, l’évêque de Monaco, d’autres un officier de l’armée italienne apparenté à la famille royale, François Flugi d'Aspermont. Cette dernière hypothèse a tendance à prévaloir, Angélique-Alexandrine ayant pris soin de la répandre elle-même.
En juin 1887, elle mit au monde un second fils, Albert, et quitta Rome peu de temps après pour Monaco, vraisemblablement attirée dans la principauté par le casino de Monte-Carlo. Il était de notoriété publique vers 1890-1895, à Monaco, que l'évêque subvenait aux frais de l'éducation des deux jeunes garçons. En réalité, on ne sait rien de précis sur cette période de la vie de Guillaume, sinon, par ce qu'il en a dit lui-même. Vers l'âge de sept ans, il fit un premier voyage à Paris. Sa mère avait loué un appartement en face de l'Élysée, grâce à quoi il eut la chance de voir de ses yeux le président de la République, Jules Grévy. Elle revint à Paris avec Guillaume et Albert en 1889, année de