Appollinaire
C'est l'un des plus grands poètes français du début du XXe siècle, auteur notamment du Pont Mirabeau. Il écrit également des nouvelles et des romans érotiques. Il pratique le calligramme (terme de son invention désignant ses poèmes écrits en forme de dessins et non de forme classique en vers et strophes). Il est le chantre de toutes les avant-gardes artistiques, notamment le cubisme, poète et théoricien de l'Esprit nouveau[2], et précurseur du surréalisme dont il a forgé le nom.
Sommaire
[masquer]
* 1 Biographie * 2 Regards sur l'œuvre * 3 Bibliographie * 4 Annexe * 5 Notes et références * 6 Liens externes
Biographie [modifier]
Sa mère, Angelika Kostrowicka, née à Nowogródek (dans le grand-duché de Lituanie, aujourd'hui Navahrudak en Biélorussie) est issue de la noblesse polonaise, et son père est un officier italien, Francesco Flugi d'Aspermonte. Arrivé à Monaco en 1897, Guillaume est inscrit aux lycées de Cannes et de Nice. En 1899, il passe l'été dans la petite bourgade wallonne de Stavelot, un séjour quitté à « la cloche de bois » : ne pouvant payer la note de l'hôtel, Wilhelm et son demi-frère Alberto Eugenio Giovanni doivent quitter la ville en secret et à l'aube. L'épisode wallon féconde durablement son imagination et sa création. Ainsi, de cette époque, date le souvenir des danses festives de cette contrée (« C'est la maclotte qui sautille ... »), dans Marie, celui des Hautes Fagnes, ainsi que l'emprunt au dialecte wallon.
En 1901 et 1902, il est précepteur pour la vicomtesse Elanor de Milhaud. Il tombe amoureux de la gouvernante anglaise Annie Playden qui refuse ses avances[3]. C'est la période « rhénane » dont ses recueils portent la trace (La Lorelei, Schinderhannes). De retour à Paris