Approche différentielle de l'intelligence
La capacité de s’adapter à son environnement – à résoudre des problèmes nouveaux – à apprendre – à abstraire.
Souvent définie comme relative à un contexte culturel.
Notion trop vague pour donner prise à une approche scientifique.
La finalité est l’adaptation du comportement à une situation nouvelle, atteinte grâce à une propriété essentielle du système cognitif : celle de s’auto modifier en fonction de l’expérience.
A – les modèles unidimensionnels de l’intelligence
I – Le Binet-Simon
Contrairement à Cattell et Galton, Binet est persuadé que la mesure doit porter sur les activités supérieures mentales. La mémoire, l’imagination, l’attention, la faculté de comprendre, le bon sens, sens pratique…
Mais à l’époque, on ne voit pas du tout comment mesurer des processus mentaux.
L’idée de Binet est de prendre appui sur la différence entre individus pour fonder la mesure – comparaison entre individus considérés comme normalement intelligents et des individus considérés comme retardés mentaux. Ceci aboutit sur la première version de l’échelle métrique. Ensuite comparaison entre enfants d’âge différents.
Dans la seconde version, l’échelle des âges auxquels les différents items sont normalement réussis permet de définir le niveau mental.
Pour être caractéristique d’un âge, 12 ans par ex., un item doit être échoué par une majorité d’enfants de 11 ans et réussi par par la plupart des enfants de 13 ans et par environ 50% des 12 ans.
L’iée de mesure, selon Binet, ramène à l’idée de classement hiérarchique.
Le calcul de l’âge mental se fait en effectuant la somme non pondérée des items réussis, nombre de mois dont chacun est crédité.
C’est Stern, en 1912, qui suggère de pondérer l’âge mental par l’âge chronologique.
Ainsi, un enfant (âge mental de 12 ans – âge chronologique de 10 ans) a un quotient de 12/10=1,2
Le même écart chez un enfant de 4 ans donne 6/4=1,5
Terman