Après syrte, libre cour à nous, citoyens potentiels d’une union africaine.
L’Afrique court vers une union? C’est l’espoir de tous les africains et de leurs leaders. Dans sa course, le relai du sommet de SYRTE a donné un autre élan. La proposition du libyen visant à donner des prérogatives plus étendues de l’union est légitime. Cependant, ces prérogatives censées centrer le pouvoir militaire et la diplomatie (affaires étrangères) semblent inquiétantes dans le contexte des relations de coopérations internationales des Etats.
Par ailleurs, sur les cinquante trois Etats membres de l’Union, seulement à peine une vingtaine de chefs d’état ont participé aux conclusions. Si ces conclusions ont été un compromis sur la question des prérogatives, l’union sort tout de même grandit : la mise en place d’une « Autorité africaine » censée coordonner les politiques de défense et les relations internationales. Cette « autorité » est atténuer, et l’union grandit, soulignons le avec le sens que donne le substantif « coordonner ». Prenons bien la mesure du poids des termes. Cela veut dire que le bateau n’est pas sous le commandement d’un colonel mais du guide.
Dans sa traverser en mer, il n’aura pas à prendre des décisions exécutoires. Cela nous rassure dans la mesure où le Guide libyen a tendance à se poser plus comme une autorité qui cherche à s’imposer plus qu’à légitimer ses ambitions de guide. Le colonel a souvent tendances à tirer les pelotons vers cette ambition de l’union sans pour autant prendre les réalités des pays et des regroupements qui ont une diversité de valeurs, et souvent des valeurs communes historiquement partagées dans des regroupements (exemple à côté de l’ UEMOA-la CEDEAO-), où des valeurs futuristes (exemple de l’ O.C.D.I et volonté de coopération insidieuse avec des leaders religieux et traditionnels?). Ici aussi, le terme « futuriste » prend une importance qu’il faut que le lecteur porte une attention particulière. Les invitations des illustres leaders au