Après avoir montré que la société française apparaît de moins en moins comme une société de classes, vous mettrez en lumière les arguments qui témoignent du maintien d'un clivage entre les groupes sociaux.
Toute étude sur les individus et les groupes sociaux part de ce double constat : l’existence de hiérarchie et d’inégalités. Le travail du sociologue consiste à expliquer comment une société s’organise et répartit les individus dans différents groupes hiérarchisés.
Pour travailler, le sociologue peut ou bien observer les groupes « réels » déjà constitués ou construire des groupes à partir de certains critères comme le revenu ou le métier. Le choix d’un outil d’analyse pertinent est essentiel. Il permet une certaine interprétation de la réalité sociale.
I - La société de classes est une théorie d'ordonnancement social selon laquelle la distinction sociale repose sur des degrés de fortune.
Elle se caractérise par l'existence de classes sociales, c'est-à-dire des groupes sociaux fondés sur des degrés de richesse. Elle se distingue ainsi des sociétés d'ordres, reposant sur un critère de dignité et des sociétés de castes, qui divisent la population en fonction de la pureté religieuse.
Qu'elles soient reconnues ou acceptées, toutes les sociétés admettent des hierarchies sociales, c'est a dire un classement ordonné des individus et des groupes sociaux sur une échelle de richessses, de pouvoir et de prestige.
II - Les inégalités sociales ont, en effet, tendance à ce perpétuer à travers les inégalités d'accès à l'éducation et à la formation, au logement et aux équipements collectifs.
Conclusion: Une société n'est pas constituée d'un ensemble