Architecture et légèreté
Pour LUDWIG MIES VAN DER ROHE et sa Villa, les enjeux sont ceux du modernisme certes mais il fallait insister sur la transparence et l’ECONOMIE de moyens, le fameux « less is more », et la symbolique de « l’homme moderne au contact du monde » et ici de la nature.
La légèreté chez Mies van der Rohe implique quelque chose de radical sur tous les plans.
Un tournant décisif dans l’histoire de l’humanité que les moyens techniques certes vont accompagner.
Pour ARCHIGRAM, il s’agit d’un autre tournant.
Les années 70, société de l’information (voire cours sur le Post-modernisme).
La légèreté devient une utopie : celle d’une société libérée du poids de la pesanteur, dans laquelle la légèreté permet un autre mode de vie et de connexion avec le monde fondé sur la vitesse. En cela la citation de San’t Elia prend une valeur prophétique.
Avec Shigeru Ban, il ya une critique contemporaine du gaspillage et de l’hyper technologie dans laquelle la légèreté prend une valeur MORALE, ETHIQUE. A rattacher comme certains d’entre vous l’ont fait avec l’écologie. C’est la question du « Low tech »…
I. La légèreté dans l’architecture : une aventure technologique moderne qui induit un « autre rapport de l’homme au monde » A. Document 1 : une « église-usine » ou comment Astruc en concédant à l’eclectisme de la fin du XIXe offre aux ouvriers un lieu sacré qui n’est pas en rupture avec leur lieu de travail. L’Eglise Notre Dame du Travail a recours à une structure métallique légère qui apporte tous les bénéfices de la Révolution industrielle. A savoir, le plan libre qui accueille tous les fidèles sans exception. La fin du mépris pour l’industrie qui s’épanouit dans un édifice sacré : symbole même de la « noble architecture ». Vous pouviez en effet évoquer Perret à condition de montrer qu’il allait plus loin en abandonnant toute référence à un style du passé. Ici, à l’extérieur pierre de taille st style néo-roman sont encore de