Architecture qui fait site
Le bâtiment reflète un travail de fond dans la culture kanak. L'organisation, les matériaux, la spatialité du projet sont des résultantes de ce travail d'investigation.
L'idée principale est que l'architecture s'organise autour de lignes de forces par lesquelles la civilisation kanak tire sa spécificité. Les thèmes de la culture répondent à ceux du bâtiment à savoir le rapport à la nature et l'insertion dans le site, la structure sociale du village traditionnel et son architecture éphémère (faite de branches et de paille) formeront les bases d'un bâtiment ancré dans l'Histoire mais tournée vers le troisième millénaire.
. Le centre est constitué de dix hauts bâtiments semblables nervurés et effilés en bois et acier ainsi que de bâtiments plus classiques. Il s'étend sur 6 700 m²
Bâtie sur un terrain d’1ha, composée de dix cases circulaires d’une hauteur maximale de 31 mètres, construites en bois lamellé-collé d’iroko non traité allié à une structure métal, organisés en villages immérgés dans la végétation cette réalisation a été notamment conçue pour résister aux conditions météorologiques les plus extrême. Construites en zone cyclonique, ces « coquilles » sont d’une résistance remarquable, alliée à une souplesse propre au bois. Son parti architectural est une traduction moderne et monumentale de l'architecture vernaculaire de l'île.
C'était un pari de construire une salle fermée pour un