Arctique, terre de contraste
Tout d'abord, rappellons que l'Arctique est la région polaire située au nord de la Terre. Le nom d’Arctique provient de la constellation de la Grande Ourse, située au nord (arctos = ours). Pour donner une idée de la grandeur de cette surface qu'est l'Arctique, on peut dire que sa taille est d'environ trente fois celle de la France. C'est un océan gelé entouré de terre, et dont la limite communément admise est la ligne de Köppen, à l'intérieur de cette zone, la température ne dépasse jamais 10°C. La première contrainte est donc le froid, qui ammène des conditions de vie extrêmes pour les scientifiques vivant à l'année sur des bases. En effet, ces températures basses s'expliquent par plusieurs phénomènes :
L'inclinaison de la Terre fait que le rayonnement solaire perd un maximum d'énergie pour atteindre les pôles car la traversée de l'atmosphère se fait toujours plus en biais, donc toujours plus longue au fur et à mesure que l'on se dirige vers les pôles. La quantité d'énergie reçue pour une même surface est donc moins importante dans les régions polaires que dans les régions équatoriales.
L'effet d'Albedo, car la couleur blanche omni-présente sur la banquise n'absorbe que 10% de la chaleur solaire, et qui ne permet donc pas au sol de se réchauffer.
La seconde contrainte est bien entendue la glace : elle est partout, et l'eau gèle à -1,8°C (à cause du sel), et ainsi plus il fait froid, plus la banquise s'étend. Pour rappel, la banquise est une surface et un iceberg est un bloc tabulaire, plat et rectangulaire plutôt en hauteur. Un islandsis est un glacier de plus de 50 000 km², et le Groëland en est un. La glace referme énormément d'eau douce, qui est convoitée mais pour l'instant non utilisable.
La troisième contrainte est l'obscuritée à laquelle il n'est pas toujours facile de s'adapter, tant pour les hommes, perturbés par ces nuits permanentes pendant l'hiver, que pour les