Argumentation: chiens de combat
Très rapidement après la tragédie terrible de Oberglatt, la Fédération Suisse a réagi: Un peu plus d'un mois après le décès d'un petit garçon de six ans, mort à la suite d’une attaque brutale par un pitbull, le directeur de l'office fédéral des affaires vétérinaires a présenté un catalogue de mesures concernant le maniement de chiens dangereux. La problématique de la détention de chiens et de chiens de combat plus précisément a occupé la population suisse pendant les semaines passées.
Pour argumenter sur ce sujet, il faut se rendre compte qu'il n'existe pas de définition claire du terme "chien de combat". Est-ce que cette expression décrit seulement des races spécifiques (pitbull, rottweiler, dobermann, etc.) ou bien comprend-elle tous les avec un dressage brutal et agressif, élevés comme «arme vivante»? Tous les animaux considérés comme chiens de combat ne sont pas dangereux vice-versa un chien méchant n’est pas forcément un chien de combat. Chaque animal peut développer un caractère méchant et devenir une bestie sous un dressage approprié, sous négligence ou traitement cruel de même qu’un chien appartenant à une race de combat peut s’avérer gentil s’il est élevé avec amour et justice par une main ferme.
Personnellement, je proposerais trois mesures pour assurer une certaine sécurité: 1. La défense complète des races de chiens de combat ayant été définies spécifiquement comme telles. 2. L’obligation pour les chiens potentiellement dangereux de porter une muselière et d’être tenus en laisse en public. 3. Une formation obligatoire donnée aux détenteurs de chiens par des instructeurs professionnels. Cette formation devrait être suivie d’un test qui donnerait droit à un certificat d'aptitude pour maîtres de chiens semblables à une licence pour porte d’armes de feu. Face à la mort violente et révoltante de ce petit garçon, seulement les mesures les plus draconiennes devraient