Argumentation contre l'argumentation
», mais « peuvent-ils souffrir ? »« Peut-être le jour viendra-t-il où le reste du règne animal retrouvera ces droits qui n’auraient jamais pu lui être enlevés autrement que par la tyrannie. Les Français ont déjà réalisé que la peau foncée n’est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d’un persécuteur. Peut-être finira-t-on un jour par s’apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l’extrémité de l’os sacrum sont des …afficher plus de contenu…
« [La morale kantienne] est fondée sur la valeur intrinsèque des êtres humains, sur leur dignité, qu’ils possèdent en vertu du fait qu’ils sont des êtres rationnels. […] L’éthique déontologique de Kant ne s’étendait pas aux animaux non humains. […] Kant soutient que les animaux n’ont qu’une valeur morale indirecte. L’homme doit s’abstenir de leur faire du mal non pas pour le bien de l’animal, mais parce que cela peut le contrarier ou l’amener à traiter les êtres rationnels de la même manière. Dans son livre de 1993, Tom Regan, qui défend une approche déontologique moderne, a affirmé que l’argument de Kant fondé sur la notion de valeur intrinsèque peut s’appliquer aux animaux. Bien que Regan soit d’accord sur le fait que les animaux ne sont pas rationnels au même titre que les humains, il soutient qu’ils ont tout de même une dignité parce qu’ils sont des “sujets de vie” - avec des