Argumentation
1) D'après les deux auteurs, le rôle de la jeunesse est de nous permettre de faire ce qu'il ne nous sera plus possible de faire par la suite. Dans Le Jeune Homme, François Mauriac accuse la jeunesse d'être un poids, il accuse la jeunesse d'éloigner l'adolescent de ses parents, de lui ouvrir les yeux sur la réalité de la vie. Il dit
" Mais, enfin muni de diplômes, que fera-t-il ?" et par cette phrase, fait réfléchir le lecteur sur les études. Les jeunes passent en moyenne 15 ans à étudier, de l'école primaire parfois jusqu'à la
Faculté, est-ce un passage obligatoire et nécessaire, ou une perte de temps pour l'enfant ? François Mauriac pose la question, mais n'y répond pas. L'adolescent n'a pas de barbe et ne dépasse pas encore son père, il n'est pas pris au sérieux. Pourtant, il n'est pas ignorant. Il saurai montrer de quoi il est capable, il saurai se montrer bien meilleur qu'un autre plus âgé, mais on ne lui donne pas l'occasion de prouver tout cela. C'est pour ça, que tous les jeunes doivent attendre d'être adultes pour pouvoir s'investir dans ce qu'ils aiment. Malheureusement, il est parfois trop tard, car le passage de la jeunesse à l'âge adulte brise quelques fois cette étincelle de génie que la jeunesse leur offrait. Il exprime également un sentiment que tous les jeunes ressentent: l'impuissance. Cette fabuleuse envie de tout essayer, de tout tenter, ce sentiment d'immortalité, cette ambition démesurée pourtant dévalorisée par ce qu'on appelle le manque d'expérience. Un jeune homme de 25 ans ne pourrait donc pas gérer son entreprise, s'occuper de ses enfant convenablement, ou même décider de ce qui est bon pour son pays. Les politiciens ne sont pas de jeunes diplômés, mais un homme de 25 ans ne pourrait-il pas avoir d'aussi bonnes idées ou même de meilleurs idées qu'un homme ayant l'âge de son père ? C'est ainsi que François Mauriac, en écrivant " Quant à moy, je tiens pour certain que,