Arguments en faveur du port de la soutane
« Ne vous habituez surtout pas à circuler sans votre habit ecclésiastique, sous prétexte que "l’habit ne fait pas le moine". Ne vous contentez pas de porter une petite croix au cou, ce n’est pas un habit. Portez votre soutane toujours et partout. Notre signe distinctif extérieur c’est la soutane. Pas de négligence là-dessus. Pas de demi-mesure. C’est un témoignage silencieux qui n’est pas banal. Il dit notre appartenance spécifique à Dieu et à l’Église. N’ayons pas honte d’affirmer notre identité. Attention donc au relativisme qui pousse au confusionnisme avec les laïcs. A défaut de la soutane, portez le clergyman ou tout simplement le col romain » (Mgr Pascal N’Koué, 15 décembre 2007).
Depuis le concile Vatican II, toute une "opinion" s’est dressée contre le port de la soutane. A chaque fois que le pape rappelle l'importance de la soutane (voir liens non exhaustifs ci-dessous), des protestations indignées se sont élevées dans les rangs du clergé occidental. Scandale ! ...car la soutane garantit la spécification du clerc. En effet, le caractère sacré qu’il a reçu à l’ordination le fait vivre dans le monde sans être du monde. Nous lisons cela dans Saint Jean : « Vous n’êtes pas du monde… mon choix vous a tirés du monde » (15, 19). L'habit du prêtre doit être distinctif et en même temps choisi dans un esprit de modestie, de discrétion et de pauvreté. Une seconde raison du port de la soutane est le devoir du prêtre de rendre témoignage à Notre-Seigneur : « Vous serez mes témoins » (Actes 1, 8), « On ne met pas la lumière sous le boisseau » (Matthieu 5, 15). La religion n’a pas à se cantonner dans les sacristies, comme l’ont décrété les dirigeants des pays communistes. Le Christ nous a fermement commandé d'extérioriser notre Foi, de la rendre visible par un témoignage qui doit être vu et entendu de tous. Idem pour les fidèles laïcs, notamment, par une