Ariettes oubliées i
Le poème est constitué de trois sizains d’heptasyllabes sur huit rimes disposées selon un schéma suivi a a puis embrassé b c c b. L’heptasyllabe est le vers de la poésie lyrique courtoise. C’est un vers fréquent au 19° siècle également, surtout en hétérométrie chez Musset, Hugo ou Baudelaire. Verlaine l’utilise volontiers en isométrie. On connaît le goût du poète pour l’impair qu’il considère comme plus musical, comme l’affirme Art Poétique : « De la musique avant toute chose, / Et pour cela préfère l'Impair ». Or, l’heptasyllabe présente la particularité d’offrir toujours un segment impair quelque soit son découpage. Le poème se trouve ainsi placé sous le signe de la