Aristote éthique à nicomaque
Cet extrait de l'Éthique à Nicomaque, nous apprend que l'enfant non « docile et soumis à l'autorité » comme nous le dit Aristote, aurait tendance à suivre ses désirs et les satisfaire « ils vont jusqu'à chasser le raisonnement ». Dans ce texte, Aristote défend l'idée du désir en harmonie à la raison. Il soutient que l'homme raisonnable désire, et recherche ses désirs de « la façon dont la raison l’ordonne ».
Dans une première partie (« … docile et maitrisé »), Aristote exprime que l'enfant se laisse, inconsciemment, dominer par le désir et doit être rendu obéissant à l'autorité. Dans la suite du texte (« … la raison l'ordonne ») l'enfant doit obéir son éducateur, le désir doit être en harmonie à la raison.
Tous les êtres vivants, soient humains ou bien animales, auraient comme instinct la recherche du plaisir. Mais ce qui nous différencie des animaux, en ce qui concerne cet aspect, est la capacité de distinction entre le bien et le mal. Nous pourrions dire de l'enfant qu'il est l'être humain le plus proche de l'animal, vu qu'il n'a pas encore développé la capacité à distinguer ce qui est bien de ce qui ne l'est pas, et se laisse dominer par ses désirs et ses instincts (« Les enfants vivent sous l'empire du désir »). Ceci ne voulant pourtant pas dire que tous les désirs soient mauvais, mais comme nous l'évoque Aristote, si l'enfant n'est pas rendu (« docile et soumis à l'autorité »), c'est-à-dire éduqué par un adulte, il se laisserait dominer par ceux-ci. Mais le désir implique aussi les désirs matériels. Les enfants ont souvent tendance à naitre capricieux, et c'est ici où l'éducateur a un rôle fondamental. Les enfants ont une sorte de disposition naturelle à vouloir ce que leurs amis ont, par le simple fait de que quelqu'un d'autre l'a, sans donner vraiment importance à l'objet même. Lorsqu'un enfant ne reçoit pas l'éducation, souvent octroyé par ses parents, il aurait l'habitude d'obtenir tous ses désirs. Et si ces