Aristote ethique à nicomaque
L’ÉTHIQUE À NICOMAQUE
(Traduction Richard Bodéüs, édition GF Flammarion)
Livre 5, La Justice
Fiche de lecture :
I. Fiche de lecture II. Série de réponse à des questions posées III. Etude d’un sujet de disserte
I. Fiche de lecture : Enchainement conceptuel :Parties et sous-parties | Citations et phrases marquantes | Remarques générales : explications étymologiques, historiques + concepts clés | 1) la justice du point de vue de l’éthique : Par éthique, il faut entendre ce qui est relatif à la morale. Or, la morale est propre à chacun et définit les vertus des hommes. La justice est, pour Aristote, une vertu (A), cependant il envisage la justice selon différentes sortes de vertus (B). A. La Justice comprise comme vertu La vertu comme étant une disposition qui va rendre l'âme plus humaine et ses actions bonnes, il existe alors un parallèle entre le juste et le bon. Il souligne le fait que La vertu est un choix libre, c'est-à-dire que c'est l'homme, lui-même, qui détermine si ses actions sont bonnes ou mauvaises ; ce qui lui permettra alors de qualifier les actions d'autrui B. Distinction entre justice globale et justice particulièreLa justice totale s’exerce vis-à-vis de soi mais aussi d’autrui, il s’agit donc d’une vertu sociale compte tenu de son caractère altruiste. De plus, cette justice s’exerce dans le cadre politique, c’est-à-dire dans le cadre de la Cité (en rapport avec la loi). | « L’équitable, tout en étant juste, n’est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. »« Et quand les hommes sont amis il n'y a plus besoin de justice, tandis que s'ils se contentent d'être justes ils ont en outre besoin d'amitié, et la plus haute expression de la justice est, dans l'opinion générale, de la nature de l'amitié. »« La justice n'existe que quand les hommes sont aussi liés par la loi. » | l’éthique : Du grec éthos, « mœurs ». Doctrine qui concerne la conduite de la vie, selon la finalité qu'on